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Des moments d'échanges et de partage 

Une restitution au LX FACTORY 

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Il était pour nous important  de trouver un moment durant notre voyage, qui nous permettrait à tous de faire un point sur notre ressentis concernant la ville de Lisbonne, les idées qui nous viennent en arpentant ses rues pavées etc.

Nous, nous sommes donc rendus au LX factory, le nouveau lieu branché de Lisbonne. Ancienne imprimerie, les lieux sont aujourd’hui reconvertis en une île créative. Grace à ce nouveau lieu, le quartier Alcantara longtemps resté dans l’ombre de la ville, est remis dans les parcours touristiques et branchés de Lisbonne.  Ce qui fait le l’identité du lieu c’est son caractère minimaliste. Tout est laissé le plus brut possible. Pour la société Mainside, les travaux étaient très rentables puisqu’il ne s’agissait que de travaux de remises aux normes.

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Il est intéressant d’observer ce lieu en observant comment on se sert aujourd’hui d’un passé industriel pour le reconvertir en un lieu culturel dynamique. 

Tout l’aspect atypique du lieu est néanmoins à nuancer. Nous, nous sommes alors souvenus des propos de Herculano Cachinho sur la standardisation de la ville. Finalement, ce concept de réhabiliter des zones industrielles en zones événementielles et conceptuelles se retrouve également dans de nombreuses villes...En région parisienne, c’est très courant on peut penser à Pantin et le quartier du petit pantin le long du canal de l’Ourcq, c’est le même schéma :  un territoire anciennement industriel , longé par de l’eau, des nouveaux projets de logements, des zones de bars, théâtres etc. Concernant l’aspect underground du lieu, une ville comme Paris ne cesse de multiplier ces lieux. Nous avons le Ground Control lieux mythique parisien pour boire un verre dans une ambiance industrielle et de street art.

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Mais finalement les questions sont toujours les mêmes… à qui s’adressent ces nouveaux quartiers, on parle souvent de faire la ville sur la ville, mais pour qui ? Le LX factory est typiquement un lieu de rayonnement pour les populations jeunes et actives. Une population en totale discordance avec la population résidente.

L’idée de ce temps d’échange était alors de pousser un peu toutes ces questions mises en vrac, de se demander si cette façon de requalifier ces quartiers est véritablement pérenne ? Lisbonne, on le sait, a vécu une crise économique et sociale forte. Une des premières impressions quand on marche dans la ville c’est l’impression d’une ville en grand chantier.  Ariella Masboungi explique d’ailleurs parfaitement bien comment Lisbonne s’est servie du projet pour relancer son dynamisme et rayonnement. La ville semble s’être mise à l’heure des dogmes si je peux dire mondiaux, villes touristiques, villes 24/24, 7j/7...

Mais ce qui est également frappant, c’est qu’il reste beaucoup à faire, l’ancien, l’atypique règne dans cette ville. Lorsque l’on marche dans Lisbonne, nous sommes constamment entre le déjà vu et l’atypique. Cela prouve bien qu’il y a encore des niches de réflexion pour réussir à faire une ville qui répond aux questions inévitables des villes contemporaines en termes de captation des flux mondiaux et d’insertion dans les rangs et compétitions interurbaines, tout en créant des espaces cohérents à l'échelle locale humaine. 

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Ce voyage lisboète nous a permis de nous confronter à ce nouveau terme très à la mode de la ville inclusive. Ce nouveau modèle de ville qui doit prendre en compte un panel, sans doute trop large, de problématiques sociales, économiques, d’ingénieries. Lisbonne est un bel exemple d’une ville qui se bat pour ne pas couler dans notre dynamique urbaine globalisée. Mais Lisbonne nous a surtout permis de comprendre, en tant que futurs professionnels de l’urbain, qu’il ne faut jamais oublier la poésie d’une ville.

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Réalisation : Thomas Vasseur

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